Δευτέρα 26 Δεκεμβρίου 2022

Μαυροπούλου-Τσιούμη Χρυσάνθη, Οι μικρογραφίες του Ψαλτηρίου αρ. 65 της μονής Διονυσίου. Συμβολή στη μελέτη των Ψαλτηρίων και των βυζαντινών αντιγράφων










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Mavropoulou-Tsioumi, Chrysanthie,
Les miniatures du Psautier grec n. 65 de m. Dionysiou

Le psautier grec n. 65 Dionysiou est un de plus rares psautiers illustrés, dont l'iconographie se rapporte aux problèmes des hommes pour la chance de l'âme après le mort. On trouve aussi les mêmes sujets dans le psautier slave Tomic (bulgare) et dans ce de Munich (serbe) de la deuxième moitié du 14e siècle, mais non autant étendus que dans ce manuscrit grec, qu'il est le plus ancien de tous le deux. Il est daté au commencement du 14e s. (1313). 
Dans notre étude l'analyse iconographique nous démontre que les sujets proviennent jusquement de modèles du 1 le s. et la recherche du style nous démontre aussi que le miniaturiste recopie bien conformément un autre manuscrit de la même époque. La copie est tellement conforme que les éléments du 14e s. se paraissent seulement dans quelques détails précisés. 
La constatation que ce manuscrit du 14e s. n'est qu'une copie d'un autre manuscrit familier du lle s., qu'il n'est pas conservé jusqu'à nous, nous conduit aux conclusions bien intéressantes. Cettes conclusions sont en relations au cycle des sujets de notre psautier. 
Dernièrement Ms. R. Stichel, qui a fait des études sur let, représentations de la vanité des choses du monde dans la peinture byzantine et postbyzantine, a formulé correctement l'aspect suivant: ces sujets ne sont pas créés dans l'espace slave à la deuxième moitié du 14e s., comme c'était croyable jusqu'aujourd'hui, mais il y avait certainement déjà depuis le commencement du 14e s. Ça se fait bien clair par l'iconographie du psautier grec n. 65 Dionysiou. 
Mr. R. Stichel avait formulé parallèlement la supposition que le cycle de ces sujets devrait être créé déjà depuis le 1 le s. La constatation que notre psautier n'est qu'une copie d'une oeuvre familière du 11e s., nous démontre que cette supposition de Mr. Stichel est bien juste et encore que les sujets, qui rapportent au mort et à la chance de l'âme après le mort et dont la tradition philologique et beaucoup plus ancienne, étaient créés depuis le 11e siècle.