Getimi Zoe
La pêche. Une activité économique des parèques des domaines athonites à la fin de l'époque byzantine.
Aux documents des monastères du Mont Athos on trouve beaucoup d'informations sur les activités économiques des parèques installés dans les domaines athonites, qui présentaient en détail les biens des ménages ruraux. L'activité principale des paysans était la culture des terres agricoles, cependant ils s'occupaient souvent d'autres activités économiques, relatives aux possibilités qui leur étaient offertes par la région dans laquelle ils étaient installés. L'une de ces activités était la pêche. Aux villages, comme Melitziani, dont les inventaires de 1262 jusqu'à 1341 nous avons sur notre disposition, on peut voir la collaboration des ménages lié qui partageaient un bateau ou l'héritage du bateau du père au fils ou à un autre parent. Tandis qu'aux régions où il y avait des viviers (βιβάρια) une grande partie de la population était engagée dans leur exploitation. Les activités de pêche exercées et organisées par les propriétaires des bateaux de pêche ou par les possesseurs des viviers, offraient des revenus supplémentaires et des possibilités d'investissements dans l'agriculture et l'élevage, comme dans le cas du village Toxompus, mais également c'était la solution alternative, quand les récoltes ont été mauvaises. Le principal impôt qui pesait les activités de pêche était l'haleia (ἁλιεία), mais dans certains cas au 14• siècle, les pêcheurs devaient payer en outre une charge sur le montant de la pêche, correspondant à 1/3 de la production, c'est à dire la tritomoiria (τριτομοιρία).
